Ce cahier est placé à l'entrée de la classe, ouvert à la lecture de la page du jour.
Support:
Un cahier, des pages reliées,
pour assurer une continuité,
pour enchaîner au fil des pages la diversité des situations,
pour feuilleter les journées qui passent.
Le support cahier donne une promesse d’unité, de permanence dans la forme.
Contrainte :
Remplir l’espace page ni plus, ni moins,
rapidement en 5 minutes.
Cela correspond à quelques phrases.
L’objectif n’est pas de bien écrire, simplement écrire.
Ecrire, c'est oser puis s'y tenir...
Rituel :
Ecrire une page tous les jours,
souvent avec quelques élèves autour de moi,
à qui je peux dire le contenu en simplifiant le niveau de langage,
ou bien quelquefois après la classe.
Lecteur :
Informer les parents du quotidien de la classe.
Échanger ses pratiques avec des collègues, des stagiaires.
Retour :
Ce temps d’écriture me permet de débrayer,
de prendre du recul,
de dérouler ma journée de classe avec les élèves.
Rythme :
Le journal est une musique, un refrain qui joue des variations.
L’écriture est régulière et fragmentaire.
Choix :
Le pratique du journal implique un effort de filtre.
Le texte prend forme, sa valeur tient dans sa sélectivité.
Il s’agit de revenir positivement,
sur un geste, un événement, un contenu,
qui traduit un enseignement.
Sylvie Maillard
Bibliographie
- "La pratique du journal - L’enquête au quotidien" Rémi HESS , Anthropos, 1998
- "Continu / discontinu et écriture de soi " Philippe LEJEUNE conférence Villa Gillet - Lyon 2003
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